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mercredi 24 avril 2024

Priceline.com/Booking.com/Agoda.com : bénéfice annuel en hausse de 100% à 1 milliard de dollars

 

Priceline a récemment publié ses résultats pour le quatrième trimestre 2011 et persiste à afficher des résultats qui simultanément plaisent à Wall Street et sont indécents dans d’Europe du Sud :

  • un chiffre d’affaires du 4e trimestre 2011 en hausse de 35% à 990 M$
  • un bénéfice du 4e trimestre 2011 en hausse de 67% à 225 M$
  • un chiffre d’affaires (non audité) sur 12 mois 2011 en hausse de 41% à 4,36 Mds $
  • un bénéfice net (non audité) sur 12 mois 2011 en hausse de 100% à 1.056 M$

Sur l’année, le bénéfice net (non audité) représente 24,3% du chiffre d’affaires.

Sur l’année, Priceline aura sans aucun doute enrichi un peu plus Google de par son statut de plus gros fournisseur de marketing en ligne, le budget total « online marketing » étant de 919 M$.

Quant au coût de la technologie, il est finalement minime à « seulement » 33,8 M$, soit 0,8% du chiffre d’affaires.

Sur l’année, Priceline a vendu 141,5 millions de chambres au lieu de 85,3 en 2010, soit une augmentation de 66%.

Le volume d’affaires ayant transité par Priceline en 2011 est de 21,66 Mds de $, au lieu de 13,65 Mds de $ en 2010, soit une hausse de 8 Mds de $ et 58,7 %.

Il est évident que Booking a encore de beaux jours et tout particulièrement en France. En effet, les hôteliers français ne parviennent pas à se réunir et à agir ensemble au rétablissement d’un équilibre qui est pourtant la seule solution viable sur le long terme. Faut-il attendre 30% de commission et 80% de remplissage par Booking pour réagir, ou mourir ?

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    Les commentaires


    1. le 2 mars 2012 à 18:19, par Patricia

    Bonjour,

    Je viens de lire votre article et depuis quelques mois, je réfléchis à une autre manière de commercialiser les chambres sur internet.

    Il est évident (comme vous le dites) que si tous les hôteliers d’une même ville se regroupaient pour créer un site où apparaîtraient tous les hôtels de cette ville avec une grande facilité d’utilisation pour les internautes, un texte claire sur les caractéristiques de chaque établissement et un lien vers une carte de cette même ville et un bon logiciel de réservation en ligne avec traduction dans un maximum de langues, je suis certaine que tous ces services ne coûteraient aussi chers que ces commissions exorbitantes des centrales.

    Et par conséquent, il suffirait de fermer toutes les chambres sur les centrales et constater que les clients trouveraient le site créé par les hôteliers.

    Pour ma part, je n’hésite pas à informer les clients français sur ce phénomène. En tant qu’hôtel indépendant, nous avons donc augmenté le prix de nos chambres sur les centrales car c’est la seule façon de s’y retrouver par rapport au chiffre que nous devons effectuer moins les commissions. Nous ne mettons pas toutes les chambres à la vente sur ces sites. Nos chambres pour une personne (moins chères) sont sur notre propre site de réservation en ligne que nous avons payé une fois et 0% de commission. Au final, si le client paie plus cher pour ne pas chercher davantage, c’est à lui de voir. « la garantie du meilleur prix ne signifie pas le moins cher » !!!! Les communes avec offices de tourisme pourraient également participer au meilleur référencement de leur site.

    C’est vrai que si demain tous les hôtels de la France entière retiraient en même temps toutes les chambres à la ventes des centrales, les internautes trouveraient forcément ce qu’ils cherchent. Les cartes en ligne telles que google « maps » sont idéales pour trouver un établissement. On peut souvent utiliser la « street view » pour voir les rues comme si on y était.

    2. le 2 mars 2012 à 22:54, par TH

    La vision 100% producteur est très manichéenne et en tous les cas éloignée de la réalité. Si un client loisir peut effectivement suivre votre démarche contraint et forcé, un client professionnel aura une démarche différente : il respecte les consignes d’achat de son entreprise. Si l’hôtel A ne comprend pas, alors il réserve l’hôtel B. Ne pas comprendre son client, et surtout ne pas chercher à le comprendre est ce qui différencie un commerçant moderne d’un commerçant qui suit la tendance des tigres et des éléphants : disparaître...

    Créer un site qui regroupe les hôtels est une évidence de bon sens. Les coûts sont cependant élevés et combien d’hôtels vont accepter d’y consacrer pendant un certain temps le même budget que celui qu’ils consacrent à Booking ? A moyen terme, oui les coûts devraient s’atténuer. Avant la phase de croisière, il faudra passer par la phase de décollage, très consommatrice en €€€.

    Quant à compter sur Google, c’est se servir du virus Ebola pour guérir du cancer ! Google considère le web comme SON terrain de chasse privé. Après avoir imposé sa suprématie sur la recherche, Google s’impose dans l’Internet mobile avec Android, dans Internet de manière élargie avec Chrome, dans le voyage avec ses outils de recherche de vol et d’hôtel. Google place ses billes partout où transite l’argent et prélève son obole. Il y a un peu plus de 200 ans, les français ont décapité le roi et son système de prélèvement arbitraire et déséquilibré. Aujourd’hui, on s’extasie devant des multinationales, Google en tête, qui ne rêve que d’une chose : inféoder l’économie réelle...

    3. le 1er mai 2012 à 16:59, par Mathias

    Je suis d’accord pour dire que l’ennemi de l’hôtellerie indépendante n’est pas plus Booking.com que Google ou qu’un autre. Nous nous sommes nous même introduit de manière massive et trop rapide sur le marché de la réservation en ligne. Et sans accompagnement le développement sur la toile et la confrontation directe avec des professionnels du marketing sont compliqués.
    Compte tenu de la taille et du pouvoir marketing de ces acteurs les seules options qu’ont les hôteliers pour conserver leur indépendance sont la syndicalisation et la gestion de leurs allotements.
    La mise en place de site crée par les hôteliers est une idée réelle mais qui ne peut exister que si elle ne contredit pas les clauses des contrats agence.
    Le travail juridique qu’abattent les syndicats hôteliers vis à vis des abus de pouvoir des agences en ligne demeure la priorité. Comme par exemple les accords entre institutions publiques et agences, les accords entre annuaires et agences, les systèmes d’avis consommateurs modifiés et utilisés pour optimiser leurs revenues, les pressions juridiques exercées via les nouveaux contrats sur les hôteliers (nouvelles clauses : obligation de fournir les derniers allotements, égalité d’offre...), les modifications des algorithmes, la modification des extranets (récemment les clients laissant des avis consommateurs peuvent demeurer anonyme pour l’hôtelier...les clients des hôtels anonyme pour les hôtels...impossibilité de communiquer avec le client mécontent, de le fidéliser, de savoir la véracité des commentaires et des notes).
    Quant aux allotements...pas trop de solutions si ce n’est de diversifier les sources de ces clients en privilégiant les contrats en direct avec les entreprises, institutions...ou même en diversifiant les sites Internet partageant ainsi leur pouvoir.

    4. le 18 mars 2013 à 12:19, par franck

    bonjour,
    tout ceci est très intéressant, quelqu’un peut il me dire le budget de booking sur Google ! combien cela leur coute de se faire référencer ?
    merci

 
 

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